Vlad tepes "la vrai histoire de dracula"

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Posté le 18-01-2005 à 22:15:31

pour ceux qui aurait encore des doute sur l'histoire du vovoide la plus connu voici la vrai histoire du comte dracula apres ca on pourat differencier le vrai et l'imaginaire de bramstoker

Vlad tepes

Vlad Tepes - Dracula, le grand prince qui a régné sur Tara Româneasca dans la deuxième moitié du XV-ème siècle, est né en 1431 à Sighisoara, une localité de la Transylvanie. Reconnu pour sa droiture et son souci pour le peule et le pays, il a vécu dans une époque sanglante qui l'a marqué de son empreinte. Taché de sang, son souvenir est effrayant et terrifiant.

La région entre Câmpulung et Bran est le coeur de la zone historique roumaine. Le château Bran, construit aux-environs de 1300 par le chevalier teuton Dietrich, a été relié au nom du voïvode par ce qu'il évoque avec l'atmosphère sombre de ses couloirs obscurs, ses nombreuses cours intérieurs et ses créneaux à plusieurs niveaux, le siècle ténébreux de Dracula.

La coupe, ou les coupes de la trahison, remplies de vin rouge comme le sang, ont amplifié les contes de terreur, consignés par des chroniqueurs du temps, des moines, comme le frère Jacob du monastère catholique Gorion des régions habitées par les sas de Transylvanie, et de Tara Româneasca.

On peut affirmer sans aucun doute que Vlad Tepes - Dracula s'est trouvé à Bran comme hôte de Iancu de Hunedoara (voïvode de la Transylvanie), ou bien qu'il a passé par lorsqu'il fut arrêté lors de son passage, en novembre 1462, à Oratia. Ce fut le seul fait marquant la région de Bran durant la vie de Vlad Tepes. Aujourd'hui, la citadelle en ruine - Cetatea Oratia - veille encore solitaire au nord de Rucar, juste au-dessus de pont de Dâmbovita, au bout du chemin médiéval qui mène vers le Château Bran.

Par l'arrestation de Vlad Tepes le roi d'Hongrie, Matei Corvin, mit fin au règne de Vlad Tepes, en faisant semblant d'allouer foi à la fausse accusation de trahison du prince roumain, forgée par ses adversaires Sas (population d'origine allemande de la Transylvanie), auxquels Vlad Tepes avait seulement imposé les sévères stipulations de leur propre Code allemand. Matei Corvin pouvait, de cette manière, justifier l'appropriation d'un grand montant d'argent, envoyé par le Pape de Rome pour financer le combat contre les turcs ottomans. Détrôné, Vlad Tepes a resta emprisonné sous la forteresse royale de Buda et dans le Tour de Salomon pendant douze ans, de 1462 à 1474.

Le voïvode Vlad Tepes Dracula est devenu le personnage de légende d'un pays lointain, au delà des montagnes et des forêts - la Transylvanie. Aux contes des Sas, mécontents des lois sévères promulguées par le voïvode, se sont ajouté, dans le temps, les récits sur des faits réels, sanglants, de la comtesse Élisabeth Batory, authentique tortionnaire. Le personnage Dracula pris naissance après le passage éternel du voïvode roumain, et son image a été propagée depuis 1488 par de terrifiants contes allemands, illustrés avec des gravures sur bois.

Depuis ce moment-là, à travers le temps, l'abominable vampire ainsi fabriqué a tissé autour du voïvode une toile d'araignée dans laquelle le malheureux prince se débat, comme il s'est débattu toute sa vie dans le tissu des intrigues et des trahisons. Après sa mort, il est réapparu comme «revenant» («strigoi», «moroi»), sous le nom de «vampire des Carpates», ou de «comte Dracula» - une nouvelle trahison, qui le poursuivra peut-être jusqu'à la fin des siècles...

Le nom de Dracula lui a été attribué aussi en raison du l'ordre du Dragon que son père avait mérité. Le motif du Dragon était commun aux plusieurs familles du temps, parmi lesquelles celle des Bathory. Élisabeth, la cruelle comtesse née en 1560 dans une région d'Hongrie (qui se trouve dans le voisinage des Carpates Centrales), transforma le château Cetnie, du nord-ouest de Hongrie, dans un vrai abattoir, où elle assassinait des jeunes filles et pratiquait divers rituels magiques avec leur sang, comme celui du rajeunissement, entre autres. Ses crimes ont aussi été attribués à Dracula!

Dans la région de "vampirisme" Bistritza, où Dracula s'est trouvé après 1451, vivait une famille nommée Seckler. Surnommée Ërdë, c'est à dire Diable en hongroise. En ajoutant au personnage d'autres éléments folkloriques, Dracula devint un fameux prince vampire de la Transylvanie du XV-ème siècle, habitant (comme l'a spécifié, loin de la vérité, Bram Stocker dans son fameux roman) plus précisément Pasul Bârgaului, Depresiunea Dorna.

Târgoviste (la capitale de Tara Româneasca). Dracula, après avoir gagné le pouvoir, examina les circonstances dans lesquelles ont été assassinés Vlad Dracul («le Diable»), son père, et Mircea, son frère, empalant les boïards impliqués (d'où son surnom de l'Empaleur). L'événement eu lieu le jour de Pâques de l'année 1459. Le même jour il rassembla les boïards, les marchands, les citadins, les entoura des gardes de paysans libres et les emmena dans une région montagneuse qu'il avait choisie pour la future citadelle. Il les obligea à bâtir un château, connu sous le nom de "Castelul lui Dracula", qu'on peut atteindre par le sentier qui débute à Arefu et monte jusqu'au sommet de la montagne - royaume des aigles, et de chauves-souris, porteurs de malheur dans le folklore roumain.

Les légendes et les croyances populaires disent que le voïvode Vlad Tepes sauvera la Roumanie de ses ennemis, comme il les a sauvé des turcs et d'autres malfaiteurs.

En Europe, les cloches ont sonné de Rhode jusqu'à Gênes pour annoncer la gloire de Dracula, qui avait repris, suite au grand guerrier Iancu de Hunedoara, la tête de la lutte contre les ottomanes. Cette offensive fit renaître l'espoir de la libération pour les peuples assujetti des Balkans.

Le peuple roumain, né dans la croyance orthodoxe, a toujours été circonspect quant'aux idées et aux dogmes étrangers. Lorsque Vlad Tepes fut obligé de passer au catholicisme on dit de lui qu'il «avait fait pacte avec le diable». C'est aussi une allusion de l'appartenance du voïvode à l'ordre du Dragon (en allemande «Drahe», qu'une prononciation rappelle «Drac» - «Diable» en roumain).

Les légendes populaires ont rétabli la vérité historique: Vlad Tepes nous apparaît aujourd'hui comme un voïvode juste, audacieux et auréolé par la gloire.

La lutte des croisés contre les turcs ottomans, menée par Iancu de Hunedoara, a semblé prendre fin avec la mort de celui-ci, en 1456. Mais en hiver 1461, Dracula lança un nouveau défi au conquérant même de Constantinople, le sultan Mahomed II. Les campagnes danubiennes, qui ont tenu jusqu'à la fin de l'été de 1462, ont attiré l'admiration de l'Europe entière pour les qualité de tacticien et de stratège, pour la bravoure de Vlad Tepes. Les échos de ces batailles furent consignés dans les documents officiels du temps; seuls les chroniqueurs russes et allemands ont gardé le silence, pour des raisons faciles à comprendre.

La dernière partie de la guerre de Vlad Tepes contre les turcs se déroule à son château, sur la rivière Arges, qui fut assiégé par les troupes ottomans: ici il a connu la défaite.

Le monastère Snagov, fortification dans la plaine, bâti sur une île (obstacle naturel contre les envahisseurs), a une histoire étrange. Étant donné que des moines grecs y officiaient, les paysans roumains décidèrent d'incendier le pont de bois qui, depuis, n'a plus été refait. Transformé en prison, puis pillée (tombeaux inclus), le monastère renferme beaucoup de mystères, aussi bien que le lac qui l'entoure. On y a trouvé des objets de culte, la typographie de Antim Ivireanul (un des premiers érudits roumains), et il semblerait qu'on y est découvert le tombeau de Dracula, dont le reliquaire fut volé du Musée d'histoire du municipe de Bucarest.

Vald Tepes fut un voïvode croyant, qui appuya la religion orthodoxe, en construisant des églises. L'exagération de ses cruautés est due à des ecclésiastiques qui appartenaient aux ordres bénédictin, capucin, et autres qui ont refusé de se soumettre aux lois du pays. Ils se sont réfugiés dans les territoires allemands, où ils ont inventé des contes de terreur dans lesquels la sanction du mal était interprétée comme cruauté. Un moine, nommé Jacob, semblerait être l'auteur du manuscrit trouvé en 1462 dans le monastère Saint Galin de Suisse, le plus vieux document à l'origine des fantaisies concernant le vampire Dracula. Le manuscrit a eu un impact majeur sur le monde allemand.

Les voïvodes roumains suivait la tradition de bâtir des église et des monastères afin de remercier Dieux pour leurs victoires de batailles. Longtemps on cru que Vlad Tepes n'a pas construit d'églises. Mais en 1922 l'historien Constantin C. Giurascu a découvert à Strejnicul une église construite le 24 juin de 1461 par Dracula. Cette preuve démolira le mythe du «pacte avec le diable» qui planait sur Vlad Tepes.

"Curtea Veche", fondation de Vlad Tepes, a été mentionnée dans un document émis par le voïvode le 20 septembre 1459, date d'achèvement de la construction, commencée le 13 juin 1458.

L'auteur des gravures et le réalisateur de ce film, Gelu Muresan, a eu l'intention de remettre à jour l'image du voïvode roumain Vlad Tepes. Mais il reste renfermé dans sa propre histoire, l'histoire d'un prince téméraire et justicier, avec une âme errante, un voïvode qui a lutté pour la liberté de son pays et de son peuple, qui a changé sa religion pour le même noble but.

(Témoignage d'un moine)

"Nous vous disons «Soyez les bienvenus au monastère Comana»! Ce monastère, qui se trouve sur la rive de Neajlov, est la fondation de notre grand voïvode Vlad Tepes, qui a gouverné le pays comme un grand prince. Il n'a lutté seulement avec tous les ennemis, et a essayé de défendre la terre des ancêtres, mais il a aussi déployé des efforts pour sauvegarder la croyance du peuple roumain, la croyance orthodoxe. Il a bâtit des églises, des monastères, autant que lui a permis le peut de temps entre ses batailles contre les ennemis de l'extérieur et de l'intérieur du pays. Car on avait beaucoup de corruption chez les boïards de ces temps-là, comme aujourd'hui d'ailleurs. Vlad Tepes a construit ce monastère entre 1461-62; ici officiaient des moines et quand il est passé par ces lieux, par les marécages parce qu'il a eu des luttes avec les turcs de ces côtés-ci, il a décidé de faire pour les moines une église et une citadelle, avec des chambres, pour qu'ils aient où habiter et où prier pour la victoire dans les batailles et pour le peuple roumain.

Je vous ai dit que nous, les roumains, l'avons bien aimé, de tout notre coeur, ce voïvode Vlad Tepes, car nous nous rappelons avec plaisir des anecdotes qui disait que pendant son temps, n'importe où tu te trouvais sur la terre de Tara Româneasca, tu aurais pu laisser ta bourse pleine d'argent au milieu de la rue, et tu l'aurais trouvé non touchée. Que le Bon Dieu lui fasse miséricorde et, dans Son grand pitié, ressuscite Vlad Tepes, car il a fait justice au peuple!"